Résultat d’une accélération sans précédent du numérique, les investissements en infrastructure sont toujours plus importants et à plus grande échelle. Notamment en matière d’Edge computing et de colocation. Une multiplication des sites qui ne va pas sans poser quelques problèmes, et qui nécessite un véritable travail conjoint entre fournisseurs et revendeurs.
L’incroyable croissance des infrastructures Edge et colocation
Selon l’étude Datacentre2025, 20 % des répondants imaginent une croissance de 400 % ou plus de la demande en sites dits Edge. En parallèle, la demande en infrastructures en colocation ne cesse d’augmenter, tant en termes de surfaces louées que de chiffre d’affaires.
Il faut dire qu’aujourd’hui, la plupart des entreprises, quel que soit leur secteur d’activité, trouvent dans le digital parfois un nouveau souffle, et systématiquement des idées pour tenter d’affirmer leur position sur leur marché et développer de nouveaux avantages concurrentiels. En particulier grâce à de nouveaux services, sur fond d’applications digitales. Outre les aspects applicatifs, les entreprises investissent donc massivement dans les infrastructures, afin de répondre à la demande croissante de nouveaux services digitaux.
Or, dans un marché désormais mature, les choix en termes d’infrastructures relèvent généralement d’une stratégie étudiée de diversification, correspondant le mieux aux enjeux métiers. Ainsi, aux côtés d’architectures centrales, en propre, dans le cloud ou de façon hybride, l’Edge et la colocation offrent souplesse et traitements de proximité, en adéquation avec l’agilité requise à ces nouveaux services digitaux.
Revendeurs et intégrateurs, alliés de l’Edge et de la colocation
Si multiplier les sites IT est sans aucun doute la voie à suivre dans le contexte de la digitalisation tous azimuts, ce nouveau paradigme ne manque toutefois pas de révéler des enjeux à prendre en compte quant à leur gestion.
Car plus nombreux, les sites IT sont aussi, surtout dans le cas de l’Edge, plus dispersés (c’est le principe). Dans un cas comme dans l’autre, ils sont moins faciles d’accès, et donc peu simples à piloter : autant d’obstacles structurels à la continuité et la sécurité opérationnelles.
Pour un fournisseur de solutions d’infrastructure comme pour ses clients, les partenaires du réseau de distribution représentent donc le chaînon manquant en matière d’architecture IT, et en particulier lorsque celle-ci mixe infrastructures centrales et multi-sites en Edge ou colocation : capables de mailler le territoire, ils sont les interlocuteurs privilégiés des entreprises tant sur le plan technologique que sur les enjeux métiers.
Infrastructures complexes : l’enjeu d’une gamme fournie et intégrée
À la fois plus agile et plus proche des usages, ce nouveau type d’architecture est aussi plus complexe : dans la logistique de déploiement bien sûr, mais également quant aux matériels eux-mêmes, qu’il s’agisse des éléments IT, d’alimentation électrique ou de refroidissement. Avec des gammes de plus en plus denses pour répondre à toutes les situations et donc des modèles d’architecture toujours plus difficiles à maîtriser dans le temps, la complexité d’ordre technique qui en découle peut notamment limiter la véritable valeur ajoutée des revendeurs et intégrateurs : accompagner leurs clients dans leur transformation digitale.
Il est donc de leur intérêt de pouvoir s’appuyer sur des fournisseurs tout à la fois capables de les aider sur le plan technique quand c’est nécessaire, mais aussi et surtout de leur fournir une gamme fournie et complète de matériels et de solutions d’infrastructures. Une gamme qui se doit d’être cohérente et parfaitement intégrée d’une part, et proposant des produits spécifiques et personnalisables pour la conception d’infrastructures sur-mesure, en phase avec la multiplicité des usages, d’autre part.
